BmN Kiosque lorrain

L'Est républicain du mercredi 8 septembre 1909

Fête des fleurs du 12 septembre 1909

Voir les carte postale sur Nancy hier

Dimanche 12 septembre, à partir de 10 heures du matin, festival permanent à l'Exposition A 2 heures 1/2 de l'après-midi, sur la place de la Carrière, grande fête des Fleurs et concours do voitures fleuries, organisés par la direction de l'Exposition, avec le concours des sociétés d'horticulture, de l'Automobile-Club lorrain, de la Fédération des commerçants, de l'Union des syndicats de l'alimentation, de l'Union des employés, des Sociétés cyclistes, des exposants et concessionnaires de l'Exposition.

Itinéraire du cortège. — Rue Héré, place Stanislas, préfecture, hôtel de ville, rue Gambetta, Chambre de commerce, place Thicrs, rue du faubourg Saint-Jean, rue Jeanne d'Arc. Exposition, parc Sainte-Marie, palais des Fêtes.

Défilé devant le jury et distribution des prix (objets d'art d'une valeur de 4,000 fr.), bataille de fleurs.

A 8 heures 3/4 du soir, salle des fêtes de l'Exposition, Grand festival « Berlioz », sous la direction de M. Guy Ropartz (dernier concert classique de l'Exposition).

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Autour de la fête des fleurs

On nous prie d'insérer :

« Depuis plusieurs jours, tous les Nancéiens et les nombreux visiteurs étrangers admirent les magnifiques prix artistiques, d'une valeur totale de quatre mille francs, exposés aux vitrines de la maison Majorelle, rue Saint-Georges.

On remarque surtout d'exquis vases de Daum en jade et pâte de verre, de beaux Gallé, de collection, d'élégantes tables modernes de Majorelles, de gracieuses créations des frères Mougin, de Rambervillers, de Vessière, de jolis bronzes, des bijoux et des objets d'orfèvrerie, etc.. etc.

La Société centrale d'horticulture a offert de superbes prix d'une valeur de 500 francs, tandis que la Société lorraine d'horticulture se réserve de fleurir trois ou quatre voitures du Cortège.

Parmi divers prix, le vase Daum offert par le « Planteur de Caïffa », les bons offerts par le Consortium, la Brasserie Viennoise, le Champagne Duchêne, la confiserie Lalonde, la Gaînerie d'art Simon, etc.

Les adhésions sont déjà nombreuses : l'active Fédération des commerçants fait redorer le fameux carrosse de Stanislas, qu'une jolie décoration florale et qu'une figuration d'enfants en costume de cour transformeront en carrosse de Cendrillon.

Les douze brasseurs du Consortium vont fleurir douze taximètres-automobiles, qui formeront à eux seuls un cortège imposant.

Le Village Sénégalais, les attractions anglo-américaines, divers exposants auront chacun Leur voiture fleurie.

Plusieurs membres de l'Automobile-Club lorrain, ont déjà fait inscrire leurs voitures et diverses Sociétés cyclistes, parmi lesquelles le Club cyclo-touriste nancéien, prendront officiellement part au cortège.

Ce cortège fleuri sera du reste la garde d'honneur triomphale des cyclistes amateurs, vainqueurs du circuit Reims-Nancy, qui prend fin le 12 septembre.

Grâce au concours du journal Le Sport, le comité d'organisation du cortège fleuri a obtenu que les coureurs cyclistes, arrivant du circuit, prennent place au milieu des voitures fleuries, le dimanche 12 septembre, à 2 heures 1/2, place Carrière et montent jusqu'à l'Exposition pour y recevoir leurs récompenses.

Rappelons enfin que toute Société cycliste, qui prêtera son concours, recevra un beau prix pour la Société et un prix plus modeste par cycliste.

Tout véhicule fleuri, même modestement recevra un joli prix.

Plusieurs musiques et fanfares accompagneront le cortège. »

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L'Est républicain du vendredi 10 septembre 1909

La bataille de fleurs

A l'occasion de la bataille de fleurs du 12 septembre, le président et la commission des fêtes du F. C. N. invitent les membres de la Fédération à participer à cette grande fête en décorant soit voitures, voiturettes-bycyclettes, pousse-pousse, etc.

Prière de se faire inscrire avant dimanche chez M. Gillet-Lafond, président de la commission des fêtes de la F. C. N., 34, rue Stanislas.

Des prix seront décernés à tous les véhicules fleuris.

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L'Est républicain du samedi 11 septembre 1909

Fête des fleurs

La fête des fleurs du 12 septembre se prépare avec activité.

Les organisateurs ont déjà reçu un nombre considérable d'adhésion, et tout fait prévoir que le défilé et la bataille de fleurs seront des plus beaux et des plus gracieux.

Le départ aura lieu vers 2 heures 1/2 devant l'hôtel de ville, et le cortège se déroulera jusqu'à l'Exposition où il atteindra son maximum de splendeur.

Les musiques qui conduiront le défilé seront : l'harmonie nancéienne et les Trompettes nancéiennes, deux vaillantes sociétés qui, par la sympathie et le renom qu'elles ont acquis à Nancy, étaient tout indiquées pour participer à cette fête et y ajouter un charme.

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L'Est républicain du dimanche 12 septembre 1909

La Fête des Fleurs - Les voitures fleuries

Le cortège fleuri compte déjà 32 véhicules inscrits parmi lesquels le Carrosse de Cendrillon, de la Fédération des commerçants, l'Automobile fleurie de l'Entente cordiale faite par le comité Franco-Britannique, l'Automobile-Cygne fleurie, plusieurs automobiles de l'Auto-Club lorrain, Barghon, Noirot, Vilgrain, Fruhinsholz père et fils, le landau de l'Exposition où prendra place la jeune fille représentant l'Exposition dans le cortège historique, le landau du Consortium et ses six victorias fleuries aux armes des douze brasseries, le landau du Village Alsacien, la voiture coquette de l'Union des employés contenant (c'est une surprise !) ... le dirigeable du Planteur de Caïffa, les automobiles de livraison des Magasins-Réunis, de Gillet-Lafont, de la Laiterie Saint-Hubert, la Pompe Automobile fleurie, les voitures des fleuristes Bernard, Thouvenin, Biaise, et Vergeot et de Galus, le char-pirogue du Village Sénégalais, les pousse-pousse de Lelouche, le chameau fleuri du cirage Ecla, de nombreuses voitures d'enfants et des bicyclettes.

Le Cyclo-Club touriste, la Pédale nancéienne et l'Amicale du Nouveau-Nancy, trois actives sociétés cyclistes, prêteront leur concours, tandis que les Trompettes nancéiennes et l'Harmonie nancéienne joueront leurs marches les plus entraînantes.

Organisation du cortège

Les propriétaires de voitures ou bicyclettes fleuries sont priés de faire entrer leurs différents véhicules par la porte de l'hémicycle de la Carrière, du côté de la place Saint-Epvre ; les entrées de la Pépinière et de la rue Héré sont interdites aux véhicules.

A partir de deux heures, le cortège se massera sur la chaussée Est de la place Carrière, face au Palais du gouverneur et les différents véhicules se placeront au fur et à mesure en suivant l'allée centrale de la Carrière, face à l'Arc de Triomphe pour tourner ensuite à droite vers la Cour d'appel.

Vers deux heures et demie, le cortège se mettra en marche en passant devant le Palais du Gouvernement, puis sur la chaussée Ouest de la place Carrière, et traversera la rue Héré pour aboutir place Stanislas ; l'itinéraire sera ensuite : Place Stanislas, Grand Hôtel, Préfecture, Hôtel de Ville, Rue Gambette, divers hôtels. Lycée, Bourse du Commerce, Place Thiers, rue Crampel, Faubourg Saint-Jean, rue Jeanne d'Arc, Exposition, Village Alsacien, Village Sénégalais, Consortium, Palais de la Métallurgie, Palais des Fêtes, Textiles et autres Palais.

Vers quatre heures, commencera la bataille de fleurs.

Service des commissaires

En plus du service de police, de gendarmerie et de gardiennage, quarante membres de l'Union, des employés de commerce ont bien voulu accepter de se charger du service d'ordre en cours de route ; huit membres de la Fédération des commerçants et six de l'Union des employés feront le service d'honneur devant la tribune officielle du Palais des Fêtes ; les commissaires porteront le coupe-file jaune et rouge et l'insigne ruban tricolore noué de jaune et rouge. Les membres du jury du cortège fleuri porteront des brassards jaunes et rouges.

M. Marcel Knecht, commissaire général des fêtes, portera un brassard tricolore et se trouvera à deux heures devant l'Arc de Triomphe, pour classer les voitures et régler l'ordre de marche.

Le public est invité à ne pas descendre du trottoir et à s'abstenir de toutes dégradations aux véhicules ; la police municipale et les gardiens de l'Exposition ont reçut la consigne de veiller sévèrement au bon ordre et à la protection des véhicules fleuris.

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Bataille de fleurs du 12 septembre

La fête des fleurs du 12 septembre se prépare avec activité.

Les organisateurs ont déjà reçu un nombre considérable d'adhésions, et tout fait prévoir que le défilé et la bataille de fleurs seront des plus beaux et des plus gracieux.

Le départ aura lieu vers 2 heures 1.2, devant l'hôtel de ville, et le cortège se déroulera jusqu'à l'Exposition où il atteindra son maximum de splendeur.

Les musiques qui conduiront le défilé seront : l'Harmonie nancéienne et les Trompettes nancéiennes, deux vaillantes sociétés qui, par la sympathie et le renom qu'elles ont acquis à Nancy, étaient tout indiquées pour participer à cette fête et y ajouter un charme.

L'administration de l'Exposition a l'honneur de faire connaître, à M. les fleuristes qu'elle tient à leur disposition des cartes de circulation pour la vente des fleurs.

Ces cartes, du prix de 5 francs par personne s'occupant de la vente des fleurs (vendeurs ou gardiens de dépôts), seront valables pour la journée du 12 septembre, de deux heures à six heures du soir.

Ces cartes sont personnelles et doivent être présentées à toute réquisition.

Elles donnent le droit au porteur de circuler dans toute l'Exposition, y compris le passage du cortège, mais seulement avec des paniers.

Ces cartes seront délivrées aux personnes qui en feront la demande, aux bureaux de l'Exposition, 140, rue Jeanne-d'Arc (service des cartes), à partir du samedi 11, à deux heures de l'après-midi.

Les voitures de fleurs devront entrer uniquement par la porte Graffigny avant deux heures de l'après-midi et seront remisées dans l'allée qui passe derrière l'École de Nancy jusqu'à une dizaine de mètres de distance de l'avenue principale.

Ces charrettes sont autorisées à pénétrer dans l'Exposition sur présentation de l'une des cartes de circulation dont il est question ci-dessus.

Les cartes de circulation ne donnent droit à l'entrée que par la porte Graffigny.

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L'Union syndicale des employés devant assurer le service d'ordre tout le long du parcours du cortège fleuri, informe les employés qui ont bien voulu assumer la tâche de commissaires que le rassemblement aura lieu le dimanche à 1 h. 45 précise, à la Brasserie de la Poste, rue des Dominicains.

Les coupe-files, insignes et instructions seront donnés à chacun. — Le comité

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BmN Kiosque lorrain

L'Est républicain du lundi 13 septembre 1909

La fête des fleurs

...On se rappelle- la fête des fleurs qui eu lieu le 14 juillet de l'année dernière ; elle obtint, malgré le mauvais temps, un fort beau succès qui engagea ses organisateurs à la renouveler cette année.

Mais, heureusement, un facteur considérable de réussite intervint aujourd'hui. Ce fut la température, à souhait.

Tout d'abord, constatons que la fête des fleurs de dimanche a été très belle ; elle a provoqué un mouvement intense de foule qui applaudit, comme il convenait, à un défilé fort original et des plus élégants.

Le rassemblement

Le rassemblement commença à deux heures, place de la Carrière, vers qui se dirigeaient, en une charmante théorie, bicyclistes dont les machines étaient ornées de fleurs, voitures et automobiles décorées amplement.

Il ne fut pas très facile de placer tout ce monde.Aussi le départ du cortège n'eut-il lieu qu'à trois heures et demie.

Le départ

La claire sonnerie du « garde à vous » se fit entendre et on se mit en route. En tète venaient les spahis de l'Exposition, merveilleux cavaliers qui eurent fort à faire pour modérer l'ardeur de leurs chevaux impatients et énervés par le bruit des musiques. Ensuite venait une superbe automobile figurant un cygne et conduite par M. Robert Vilgrain.

Dans cette automobile avaient prix place plusieurs membres du jury et M. Marcel Knecht, l'actif organisateur de cette fête, qui lui fait certainement honneur.

Puis le cortège se déroula entre deux rangs pressés de foule, de cette excellente foule nancéienne, si sage, si disciplinée.

Voici les sociétés de bicyclistes : l'Amicale cycliste du Nouveau-Nancy, la Pédale nancéienne, le Cyclo-Club-Touriste nancéien.

Et non loin de ces cyclistes tout pimpants figuraient, par un contraste frappant, les coureurs du Circuit de l'Est, organisé par le Sport, — coureurs arrivant de Saint-Dié, portant des pneumatiques en bandoulière, les jambes salies de poussière et de boue, les cheveux collés par la sueur sur le front, ils avaient un air farouche et énergique.

Passèrent encore les pousse-pousse de l'Exposition, le chameau-réclame d'une marque de cirage conduit par le nègre éclatant qui eut un si vif succès samedi soir, rue des Dominicains.

Au chameau dont le poil rude disparaissait sous les fleurs, était attaché un minuscule chien noir qui, aux arrêts, se dressait sur ses pattes de derrière et « faisait le beau ».

La foule, émerveillée, vit encore l'élégante voiture de l'Union syndicale des employés de Nancy, dans laquelle avaient pris place Mlle Marie Groll, la charmante « muse du peuple » et ses demoiselles d'honneur.

Bien entendu, le dirigeable fit une partie des frais de la fête. On en compta trois.

L'un d'eux même, pour rester tout à fait « couleur locale », fit, en cours de route, un « panache » des plus réussis.

Et la malheureuse Chiennerie fut représentée par un chien noir tout orné de fleurs rouges.

Signalons encore des landaus où la grâce d'exquises jeunes femmes se mêlait à la grâce des fleurs — de merveilleux véhicules contenant des bébés roses lançant à la foule des baisers.

Et nous retrouvâmes avec plaisir le carrosse du bon roi Stanislas qui figura dans les fastes du cortège historique.

Attelé de quatre chevaux blancs, il s'avançait de l'allure la plus impeccable, conduit par un cocher tout ù fait digne de Louis le quinzième.

Et les Sénégalais, montés dans une pirogue, souriant de toute la gaieté de leurs dents blanches.

Une mention toute spéciale aux sapeurs-pompiers, dont la pompe automobile, parfaitement décorée, souleva l'admiration générale.

L'Automobile-Club lorrain, la Fédération des commerçants, le bon couturier Barghon avaient aussi déployé les plus méritoires efforts.

Nous n'avons garde d'oublier les Trompettes nancéiennes et l'Harmonie de Thaon ; qui jouaient avec vaillance le long de l'itinéraire.

A l'Exposition

On fit le tour de la Carrière, de la place Stanislas, puis, par la rue Gambetta, la place Thiers, on gagna l'Exposition.

Pour quiconque n'a pas assisté à ce défilé, il est difficile de se faire une idée de la foule ; il y avait certainement autant, sinon, plus de monde, que lors des fêtes du cortège historique.

A l'Exposition surtout, les spectateurs formaient une masse compacte. Le service d'ordre parvint néanmoins à laisser la place libre au cortège. Ce service d'ordre a d'ailleurs très bien fonctionné, sous les ordres de M. le commissaire central.

La place avait fourni une cinquantaine de soldats pris parmi ceux restant à Nancy. M le lieutenant Graindpierre, du 26^e, adjudant de place — dont on connaît le dévouement et le tact — était présent.

Entre, tous les commissaires, citons le dévoué Julliem qui, à cheval, rendit les plus signalés services.

Mais, au terrain Blandan, devant le palais des Fêtes, la tâche du service d'ordre devint plus facile, le public était maintenu par les barrières et un large espace restant libre devant les palais.

Le gracieux cortège a pu donc évoluer à son aise et passer, aux applaudissements unanimes, devant le jury chargé de distribuer les récompenses.

La bataille de fleurs

Les opérations du jury terminées, la bataille de fleurs s'engagea, très animée, très joyeuse. Les petites mains blanches lançaient des bouquets, et on répondait des voitures par de semblables gracieux projectiles.

Malheureusement, en cette saison, préface de l'hiver, la nuit tombe déjà vite et on dut se séparer vers six heures, à regret.

... Le crépuscule rougissait l'horizon, et ce fut le retour vers le centre de la ville des voitures victorieuses emportant, comme souvenir de la fête, des bannières aux couleurs tendres.

Le banquet

Le soir, à la Brasserie viennoise, les membres du jury se réunirent dans un banquet intime offert par le si sympathique Dovergne. On y échangea de vibrantes paroles, où on se promit bien de continuer la série des fêtes pour le plus grand.profit de notre chère ville.

M. Muller, président du jury se félicita de la réussite complète de la belle fête de ce jour. (Applaudissements.)

M. Laffitte définit en termes très heureux la caractéristique de cette réunion ou toutes les classes sociales furent heureusement confondues dans une même pensée.

La journée de dimanche — dit-il — n'a pas compté à six heures du soir, à l'Exposition, moins de quarante mille entrées et de vingt mille francs de recettes.

Aussi espère-t-on atteindre le chiffre de 50,000 entrées. (Applaudissements répétés.)

M. Émle Badel sut, nomme il convient à son talent si personnel, faire vibrer la vieille âme Lorraine. (Bravos).

M. Marcel Knecht — (très félicité) — distribua un palmarès de louanges ; il définit le but des heureuses manifestations comme celles de ce jour. (Applaudissements.)

Au nom de la presse, un de nos collaborateurs prononça quelques paroles de circonstance et la soirée se termina le plus allègrement du monde.

Léon PIREYRE.

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