BmN Kiosque lorrain

L'Est républicain du vendredi 4 septembre 1903

Courses de taureaux

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Des courses de taureaux auraient lieu prochainement à Nancy. Nous croyons savoir qu'un emplacement en ville aurait été refusé aux organisateurs de ce genre de représentations, qui chercheraient cet emplacement dans la banlieue.

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L'Est républicain du jeudi 24 septembre 1903

Combats de taureaux à Jarville

Des combats de taureaux vont être organisés à Jarville pour le dimanche 4 octobre prochain.

Les travaux de construction des arènes, qui ont été confiés à M. Fort et à M. Parmentier, entrepreneurs à Nancy, ont été commencés mardi ; les matériaux, consistant en madriers, poutres, poutrelles et planches, ont été amenée sur place.

Les tribunes seront établies sur les terrains de la ferme de M. Albert Pérot, situés à gauche de l'avenue de la Malgrange, en face de ceux sur lesquels avaient été installé, l'an dernier, au mois de septembre, le cirque Barnum.

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L'Est républicain du vendredi 2 octobre 1903

Les courses de taureaux

Les organisateurs des courses de taureaux qui doivent avoir lieu dimanche, à Jarville, auraient voulu qu'une cavalcade réclame partit de Nancy, rue Saint-Dizier, du coin de la rue de la Hache, se dirigeant de là sur Jarville.

La municipalité de Nancy n'a pas donné l'autorisation.

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Tribune publique

A propos des prochaines courses de taureaux

Nancy, 1er octobre 1903.

Des courses de taureaux sont annonces pour le dimanche 4 octobre. Cette nouvelle a été accueillie avec une certaine répugnance par plusieurs organes de notre presse nancéienne, comme en fait foi le paragraphe dont leur rédaction à éprouvé le besoin de la faire suivre. Je puis ajouter, après l'enquête à laquelle je me suis livré ces derniers jours, que la grande majorité du public partage cette répugnance, et n'est nullement fier du spectacle auquel on le convie. Ce n'est pas de l'enthousiasme qu'il ressent, c'est du malaise.

Les courses se préparent tout de même, et nous n'avons pas la naïveté de croire qu'elles peuvent être décommandées ou interdites à la dernière heure. D'ailleurs, un certain nombre d'amateurs ; ils en entraîneront d'autres et assureront ainsi à l'entrepreneur une recette suffisamment rémunératrice. Ensuite, il faut compter avec la masse des curieux, qui iront sur le champ de course parce que l'occasion se présente, uniquement pour satisfaire un mouvement de curiosité bien compréhensible. Enfin, n'a-t-on pas obtenu l'assurance qu'il ne s'agit nullement de mise à mort, ni d'acte de barbarie d'aucune sorte, tout simplement d'un sport très habile, très distingué ?

Mais, si nous n'avons pas cette naïveté, d'aucun en ont une autre. Ils prétendent que dans les combats en question, les taureaux ne sont nullement tourmentés, que les jeux d'adresse auxquels les toréadors se livrent, ne sont pas du tout dangereux. Ils vont jusqu'à les assimiler aux représentations du cirque Barnum, et s'abandonnent à une touchante émotion à l'idée qu'on va prélever un « droit des pauvres » sur le spectacle de dimanche. Parfaitement : et je vous assure que quand même le sujet me soit passablement familier, je n'aurais pas trouvé tout seul ces ingénieux rapprochement. Ce qui montrer bien qu'en effet c'est du choc des idées que jaillit la lumière.

Eh bien, qu'il me soit permis de dire ce que je pense de l'événement qui se prépare. Né et élevé dans le Gard, j'ai vu les lamentables effets des courses de taureaux. Non pas seulement des courses espagnoles, dans les arènes de Nîmes, comme celles de quelques autres villes méridionales sont le théâtre, mais des courses réputées inoffensives, dans des villages où la place publique sert de cirque, où les des charrettes et des tonneaux font l'effet de tribunes. Et je considère comme un devoir civique et impérieux d'élever la voix contre ces divertissements vulgaires, sauvages, qui jettent un défit à la loi et au bon sens.

Dans de telles courses, malgré toutes les précautions qu'on peut prendre, je souligne, les hommes sont exposés à des accidents mortels, et les animaux a un traitement cruel. Elles sont donc une infraction très évidente, tant à nos devoirs de sécurité envers les hommes, qu'à nos devoirs d'humanité envers les bêtes. Elles ont pour effet sûr d'exciter et de nourrir le goût des émotions violentes, l'appétit du sang et ne sont nullement en harmonie avec les mœurs françaises et le beau renom du génie français. Ne peut-on pas aussi dire qu'il est indigne d'une démocratie supérieure de faire de la mort des bêtes, de la mort possible d'hommes ou de femmes, disons de leurs souffrances, pour rester modérer, un spectacle et un plaisir public ?

L'on est généralement d'avis qu'il faudrait cesser de faire ces courses là où elles sont pourtant entrées, par malheur, dans les mœurs et habitudes de nos populations. Ne faudrait-il pas, à plus forte raison, ne pas les laisser s'implanter dans nos régions de l'Est, où leur organisation provoque instinctivement, les plus formidables réserves ? Mais comment ? Pourquoi tous ceux qui les condamnent dans leur for intérieur ne s'abstiendraient-ils pas d'y aller, et ne feraient-ils pas entendre une protestation à la fois calme et nette ? Ils sont la majorité. Qu'ils le disent et se défendent.

Th. ROUX.

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L'Est républicain du dimanche 4 octobre 1903

Les courses de taureaux

A propos des courses de taureaux à Nancy

Nous avons reçu, dans l'après-midi, la visite du directeur du spectacle organisé sur le territoire de Jarville. Il nous a assuré que ce spectacle serait uniquement une lutte d'adresse, donnée dans une « arène » très confortablement installée. En même temps, il a invoqué le droit de répliquer à la lettre parue ici même, sous la signature de M. Th. Roux.

Nancy, le 3 octobre 1903.

Monsieur le directeur,

J'ai lu dans votre estimable journal une « lettre ouverte » de M. Th. Roux, à l'occasion des courses de taureaux que je dois donner à Jarville, dimanche 4 octobre, à trois heures.

Je viens vous demander, monsieur le directeur, l'hospitalité pour la réponse suivante :

« Monsieur Roux, vous dites dans votre lettre être natif du Gard, berceau de la tauromachie et c'est dans votre département que les courses de taureaux sont les plus en vogue, où le soleil du midi donne l'éclat le plus brillant à ces fêtes où jeunes et vieux y assistent, sans exception, avec un élan d'enthousiasme qu'il serait difficile de décrire ici, mais que nous pourrions traiter, dans une conférence contradictoire, si cela pouvait vous être agréable, et j'ai tout lieu de croire que vous reviendriez de votre erreur, car les auteurs des Mireille, de Carmen, de la Princesse des Canaris, de Miss Helyett et autres, ont trouvé dans les courses de taureaux de quoi faire des ouvrages qui ont fait la joie des populations et qui la font encore.

C'est ainsi que je vous invite à assister dimanche à la première représentation où je ne doute pas, qu'étant du Gard, vous serez le premier à applaudir.

Veuillez agréer, etc.

BURAVANT,

directeur de la tournée tauromachique.

L'ajournement des courses de taureaux

La sympathie pour les taureaux a été servie à souhait, dimanche, par le temps. En raison, en effet, des menaces du ciel, la course annoncée pour dimanche à 3 heures, à Jarville, a été ajournée «à une date ultérieure », ainsi que l'ont indiqué — bien tard, malheureusement — une douzaine d'affiches posées sur nos principaux café ou promenées le long de nos rues.

Cet avis tardif a désappointé un nombre assez considérable de curieux qui s'étaient dirigés sur Jarville.

De midi à 6 heures, il n'y eut pas de pluie. Mais il est préférable que les curieux de courses en aient été pour un mécompte et une un peu boueuse promenade. Il était, en effet, dangereux pour les toréadors de se risquer sur un terrain humide, devant les cornes du taureau.

Le moindre faux pas, la moindre inévitable glissade, et, si le toréador, le picador le matador et autres artistes aux noms sonores et aux costumes qui font miroiter si joliment leurs ors sous un soleil de feu venait à « rater » la bête, la bête, elle, ne les « ratait » pas. On a beau avoir les cornes « emboullées », on n'en a pas moins des cornes, et un trou est lestement ouvert dans le corps de l'ennemi.

La course de taureaux est remise à dimanche prochain.

Pour éviter un nouveau contre-temps, la direction va faire couvrir entièrement les arènes.

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« La course qui dut être ajournée dimanche dernier, est fixée définitivement à dimanche prochain 11 octobre, à 3 heures de l'après-midi. Elle aura lieu par n'importe quel temps, et toutes les places sont couvertes.

Le programme annoncé par les précédentes affiches, sera exécuté en entier.

La direction informe le public qu'un bureau de location est ouvert, à l'avance, pour les cartes prises, au bureau de tabac de la rue Saint-Dizier (Point-Central). »


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L'Est républicain du Lundi 12 octobre 1903

La course de taureaux de Jarville

L'attrait de l'inédit, surmontant plus d'une secrète réprobation que ce spectacle exotique trouve parmi nos populations, avait amené, dimanche, une foule considérable à la première course de taureaux, donnée, comme on sait, en face de l'emplacement où s'était, l'an dernier, installé le cirque Barnum, à Jarville.

Aux premières, aux secondes, pas une place n'était vide. Le vaste pourtour réservé aux troisièmes était aussi fort bien garni, et l'on ne pouvait pas ne pas trouver certain charma pittoresque à cet interminable défilé de piétons, de trams archibondés, de voitures de place, de voitures de maître même, de vélos, d'autos, de toutes sortes de véhicules en un mot, dévalant à partir surtout de deux, vers le champ du spectacle.

Il faisait d'ailleurs un temps à souhait pour la promenade. L'air était doux et, de temps en temps, le soleil voulait bien se montrer.

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A 3 heures, le grand air traditionnel de Carmen annonce que la course va commencer. Matadors, toréadors, picadors se préparent. Leur muleta — large bande d'étoffe aux couleurs voyantes — est prête à défier le taureau.

On applaudit à leur défilé de parade. Soudain, le toril s'ouvre ; le taureau apparaît.

C'est une vigoureuse bête à la robe noire, aux cornes effilées. Il semble d'abord plus surpris qu'agressif. Après une avancée de quelques mètres, il s'arrête net.

Mais les toréadors s'avancent. Ils l'entourent, virevoltent autour de lui, l'agacent à coups répétés de muleta.

Ce jeu ne tarde pas à le mettre en fureur. Il fonce à droite, il fonce à gauche. Ses adversaires l'évitent, lui abandonnant bien souvent leur muleta, comme trophée. Parfois aussi le taureau a une autre revanche. C'est lui qui pour de bon livre la chasse à l'agresseur, qui, d'un bond, franchit la palissade, dont le bois résonne sous le coup de corne menaçant.

Parfois même, comme dans la deuxième course, le toréador est bien près d'être atteint. Un frisson court parmi la foule. L'homme, serré de trop près, garde encore une jambe pendante le long de la clôture, du côté de l'arène lorsqu'y arrive la tête de la bête en furie. On croit que la cuisse a été touchée, transpercée peut-être, et que la corne l'a pour ainsi dire clouée à la palissade.

Tout le quadrille accourt. On attire le taureau sur un autre point de l'arène et l'on éprouve alors un grand soulagement à constater que celui que l'on croyait blessé n'a pas eu de mal appréciable. Il saute de nouveau dans l'arène, et, avec une majesté toute castillane, salue les spectateurs qui ne se montrent point avares de leurs bravos.

Le même taureau, qui décidément, voulait se montrer pour de bon sauvage, a renversé un banderillo, qui, lui, secouru rapidement par ses camarades, à pu se relever sans blessure et recommencer son jeu.

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La pose des banderilles a le don d'exaspérer le taureau. Il pourrait l'être à moins, au reste, car la banderille n'est ni plus ni moins qu'un bâton surmonté d'un long dard qui, pour être entouré de faveurs multicolores, n'en rentre pas moins dans la peau.

Le banderillo a la mission de planter, d'un coup, deux de ces javelots fleuris, à la naissance des épaules. Il doit donc s'approcher très prés du taureau, sans muleta protectrice, et cet exercice demande une souplesse extrême, secondée par une grande audace. A la seconde et à la troisième course, il a été tout à fait bien réussi.

L'une des banderilles, pendant que sa pointe pénètre dans la peau, y attache un flot de rubans, qu'un autre artiste s'efforcera de reprendre.

Sans jeu de mots, ce sera là le bouquet. Le taureau est considéré ensuite comme définitivement vaincu. Il est digne du trépas. Mais on nous épargne ici la vue de ce sanglant tableau et l'heureuse bête regagne son toril.

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Le spectacle s'est terminé par une course d'amateurs. Le taureau cette fois — c'était le quatrième, avait les cornes emboulées et, si l'on peut dire, le front doré, car, dans une petite faveur rouge, placée au beau milieu, avait été nouée une pièce de vingt francs, qu'il s'agissait d'aller lui arracher. Hardi les gars !...

Quatre ou cinq amateurs ont fait preuve d'agilité. L'un d'eux s'est bien laissé renverser à deux reprises, mais le taureau, bon compagnon, n'a pas poussé plus loin la méchanceté.

Par exemple, il est demeuré vainqueur, et c'est lui qui a gagné la prime, puisqu'on a dû le renter au toril avec sa faveur et son louis restés entre les deux cornes !

Il était à ce moment près de cinq heures. Quelques gouttes d'eau ont précipité la retraite vers Nancy, au grand détriment des buvettes installées en face des arènes.

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On nous prie d'annoncer que jeudi, 15 octobre, à trois heures de l'après-midi, il y aura une deuxième grande course avec le concours de deux matadors.


BmN Kiosque lorrain

L'Est républicain du vendredi 16 octobre 1903

Les courses de taureaux de Jarville

La 2e séance des courses de taureaux a eu lieu, jeudi, devant une assez nombreuse affluence dans l'enceinte de Jarville.

Dès la 1re course les émotions commencent. Le taureau poursuivant un banderillo, franchit la barrière avec une légèreté surprenante, et ne sachant pas trop ce qui l'attend dans l'arène ne veut pas rentrer. Enfin, il se décide, mais fort énervé, et au moment où Pascarello, un nouveau banderillo, veut enlever le simulacre, il est attrapé par les cornes à l'épaule et jeté à terre. Il se relève la figure pleine de sang et de poussière. C'est une forte déchirure au nez qui est cause de cette hémorragie.

La deuxième course, elle aussi, débute par un incident. Un banderillo se fait attraper… à la partie la plus charnue de sa personne.

Des dames ferment les yeux, les rouvrent mais les referment aussitôt, car la culotte est restée au taureau ! pas d'autre mal, heureusement.

A ce moment, Pascarello, le blessé de tout à l'heure, rentre et banderille les deux autres taureaux, faisant preuve d'un réel courage et d'une grande adresse.

Il en fut récompensé car le public ne lui a pas ménagé les applaudissements.

Enfin, un taureau a été sauté à la perche, ce qui est indéniablement un très joli exercice. C'est au moment où le taureau se précipite sur le toréador que celui-ci exécute le saut. La course réservée aux amateurs obtient son succès habituel, mais Bizoochero (c'est le nom du taureau) rentre encore au toril avec ses 20 fr.

Voilà un taureau dont le magot s'enfle démesurément. Qu'il prenne garde : il va se faire assassiner. Ce sera une mise à mort inattendue et plus extralégale encore que l'autre.

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La direction nous prie d'insérer :

« En raison des dernières grandes courses qui auront lieu dimanche aux arènes de Jarville et pour prouver sa reconnaissance au public, la direction n'a pas hésité à faire venir deux célèbres toréadors, Padilla et Murclano.


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L'Est républicain du lundi 18 octobre 1903

Les courses de taureaux dimanche

Encore beaucoup de monde dimanche à la troisième et dernière course de taureaux de Jarville.

Le temps qui boudait vers deux heures n'a pas accompli ses menaces et l'après-midi s'est passé sans pluie.

La direction avait annoncé la venue d'un nouveau toréador, Padilla. Celui-ci a bravement banderillé les deux derniers taureaux, posant le simulacre avec une adresse extraordinaire.

Chaque passe de cape qu'il a faite a été très réussie, évitant lestement le taureau et le ramenant immédiatement à lui.

Les applaudissements qu'il reçu quand il travaille le troisième taureau lui donnèrent encore du montant et le quatrième taureau fut banderillé de main de maître et le simulacre posé au bon endroit du premier coup.

La première course fut intéressante plus par le travail des toréadors qui se soutinrent très bien, reprenant chacun leur tour le taureau, que par la hardiesse de l'animal.

La deuxième course (c'était le taureau qui avait blessé dimanche dernier le toréador) a été moins vive, l'animal se défiant trop de banderillo et restant indifférent aux passes de cape.

Pendant cette course un banderillo est enlevé par la cuisse et jeté deux fois en l'air. Sa culotte n'est pas seule à en souffrir, car il porte une forte ecchymose. Mais il revient sur l'arène peu de temps après et continue : il est applaudi.

Les deux autres courses ont été très émouvantes grâce surtout au merveilleux talent tauromachique de Padilla.

Et Bizoochero, l'ami des amateurs, est encore rentré au toril avec ses 20 fr. entre les cornes. Ce sera décidément un riche parti, quand, quittant la vie vagabonde, il viendra s'établir à demeure dans une ferme.


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L'Est républicain du vendredi 22 octobre 1903

Écho des courses de taureaux

Dimanche dernier, à l'issue de la dernière course de taureaux, un huissier de Nancy, agissant à la requête de l'entrepreneur qui avait construit les arènes, opérait la saisie de la recette du jour, comme garantie de ses travaux non payés.

Le directeur de la tournée, M. Buravant, M. Parmentier, de Nancy, qui avait servi de caution, ne purent solder le personnel du quadrille, toréadors, bauderillos, etc.

Ceux-ci, qui depuis quinze jours, étaient descendus dans un hôtel de la ville, attendaient le payement de leur salaire pour désintéresser leur hôtelier, qui ne voyant rien venir, les menaça de les expulser.

Les toréadors, voulant se faire régler, actionnèrent M Parmentier devant le tribunal de commerce.

L'affaire devait, venir en audience spéciale, mercredi, à neuf heures du matin.

Mardi soir, un accord étant intervenu, et tout le personnel ayant été payé, le tribunal n'a pas eu à siéger. Tout est bien qui finit bien.



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